Aujourd’hui, le tableau des étiquettes signées FV donne le tournis, mais pas ses vins qui gardent le Nord en descendant vers le Sud. Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage, Saint-Péray, François Villard se fait partout prophète de la délicatesse, avec un talent certain pour les grands vins de garde qu’on peut boire jeunes… Et un penchant espiègle pour élaborer des cuvées à l’envie, sans autres appellations que d’étonnants noms de baptêmes, Doux contours ou Seul en scène. Il faut savoir aller au-delà des croyances, des règles et des codes, nous dit en substance François Villard qui se soucie peu des notes et des modes.
Fidèle à son désir de fraîcheur, de fruit minéral et d’équilibre dans le verre, attentif à ses papilles qu’il sollicite souvent de la vigne à la bouteille, il s’en tient à son idée du vin : l’important, c’est le plaisir.